Les artistes de la Compagnie N/C ont su extraire des paroles qui sonnent justes, qui résonnent vraies pour nombre d’habitants présents. C’est le cas de ce paragraphe de la « sixième semaine » du « Journal d’Usine (1934-1935) de Simone Weil :
Nous, C’est Possible Autrement, avons servi de base logistique, des répétitions au jour même. Notre médiatrice sociale, Bénédicte Frebault, a su promouvoir le spectacle auprès des habitants du Moulon pour que les plus concernés puissent y participer.
Ils nous auront donc fait un peu rêver, Lola, Damien et Sophie grâce à cette déambulation. Ils auront aussi permis que la poésie, le théâtre, la danse soient accessibles à tous, parce qu’au pied des tours, sous la fenêtre de ceux qui n’oseront descendre.
Tant de mots vont résonner ces jours prochains entre C’est Possible Autrement et l’école du Grand Meaulnes, ceux d’habitants, ceux de Simone Weil, ceux de Jean Tardieu et ces derniers de Claude Lemesle :
« Il faut vivre, l’azur au-dessus comme un glaive
Prêt à trancher le fil qui nous retient debout
Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve
En aimant à la fois et le rêve et la boue… »